ARTS & MACHINERIES

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Photovoltaïque et couverture

19-03-2009 à 01:28:44
Bonjour,

Toujours histoire de lancer la conversation, je vais parler ici du bien faible développement du solaire photovoltaïque.

Je ne cherche pas le côté performance et rendement, mais plutôt la très faible mise en oeuvre. En dehors du coût élevé de cette technologie pour différentes causes, je trouve qu'il y a un manque de créativité criant dans ce domaine.

On ne voit que des panneaux dont la surface active ne représente qu'une fraction de la surface occupée, et ces panneaux sont toujours des rajouts sur une couverture classique, même quand c'est un montage dès la construction.
On n'a donc toujours pas de tuiles solaires emboîtables comme des tuiles normales et qui pourraient ainsi couvrir entièrement une toiture. On n'a pas non plus de façades solaires sur les immeubles modernes. On utilise du verre partout, mais personne ne semble penser qu'il serait possible d'exploiter ces surfaces exposées plus utilement ( dans ce dernier cas, c'est valable aussi pour le solaire thermique ).

Cette histoire de tuiles solaires me trotte dans la tête depuis de nombreuses années. Je crois en avoir déjà vu des prototypes, mais je n'en ai jamais vu l'usage s'étendre. Je ne comprends pas que l'on continue à cuire ( donc stériliser ) de la terre pour rien puisque panneaux ou tuiles sont déjà une forme de couverture.

J'ai dans l'idée que les fabricants de tuiles ne verraient pas les tuiles solaires d'un bon oeil. Je comprends bien qu'on ne puisse pas remettre en cause une filière aussi bien établie pour une autre qui n'affiche pas encore de cpapcités suffisantes, mais nest-il pas justement temps de se poser la question de la cohabitation des deux technologies avant l'inéluctable basculement par nécessité impérieuse d'exploiter de l'énergie renouvelable ?

Qu'en pensez-vous ?



Acheter chinois tue nos emplois.
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03-02-2009 à 00:17:48
Bonsoir,

ah mon pauvre ami..

Je ne comprends pas que l'on continue à cuire la tu cuis d la terre ce que l'on fait depuis 40000 ans (minimum) et crois moi ce n'est pas cela qui la tue notre planete!


je suis même contre ces panneaux solaires , ces eoliennes, ces usines marée motrices (pire celles qu'ils veulent implanter dans les courans marins), et pourtant l'ecolo m'interesse.
et pire ces grands barrages des années 50!
c'est une arnaque!

regardes comment et avec quoi est fait un panneau solaire apres peut etre tu en pensera moins de bien.

mais aussi que fait il on te le dit!
qu'empeche t'il de faire (cela on te le cache)
quans on le fabrique il pollue a mort
quand il faudra le détruire on ne sait même pas ce que l'on peut en faire!

on a joué a l'apprenti sorcier et en 100 ans (même moins) on a tout saccagé j'avais penser ouvrir un fil sur tout cela

Râleur pathenté :p mais au grand coeur :) un vrai chti quoi.
[quote] Quand tu te cogne la tête sur un pot de fleurs et que ça "sonne creux" poses toi la question le pot est il vide avec ces jolies fleurs dedans? (Confucius)



19-03-2009 à 01:28:44
Bonsoir,
alors les eclos??

plus persone?

quand on dit que le gulf stram n'a plus son débit (info ce jour)

que quand on fait de la géothermie c'est de l'energie renouvelable

Info, la géothermie oui on récupere de la chaleur (du noyau de la terre) de la a dire quelle est renouvelable ??? jusqua quelle soit aussi froide que les nappes de petroles etaient inépuisables?

Il est certain que l'on aura pas refroidi le noyau de la terre si vite que cela mais ??

le réchauffement de la terre
et si on regardait (pas les moulains a vent ni a eau de grand papa)
les captations et incidences sur le climat ; je peux expliquer les degts yakacauser




Râleur pathenté :p mais au grand coeur :) un vrai chti quoi.
[quote] Quand tu te cogne la tête sur un pot de fleurs et que ça "sonne creux" poses toi la question le pot est il vide avec ces jolies fleurs dedans? (Confucius)



14-06-2011 à 05:54:17
Bonjour,

J'ai lu un article dans un magazine sur les énergies renouvelables et le développement durable (pfff) qui montre enfin des exemples de couverture solaire intégrale par "tuiles" ou "ardoises", de fabricatioin française s'il vous plaît !

Un autre article traite de la politiqie gouvernementale et européenne d'incitation au solaire photovoltaïque, notamment par le rachat obligatoire à tarif préférentiel garanti par contrat. La France n'a pas manqué de se faire remarquer en allant dans le mauvais sens avec des conditions restrictives détruisant une grande partie des incitations et pire, menaçant très fortement la compétitivité des fabricants français. Le tarif de rachat est non seulement revu à la baisse, mais les critères déligibilité des installations sont devenus hyper sélectifs et excluent de nombreux projets. Dans certains cas, cela revient à imposer du matériel chinois à ceux qui veulent maintenir leur projet !

Quelque part, il est normal que cela finisse ainsi. Les incitations sont en effet particulièrement perverses puisqu'elles jouent moins sur l'aspect propre de l'énergie solaire que sur l'aspect financier de la perspective de vendre du courant plus cher que celui produit par l'opérateur local (car cela est valable à l'étranger). On voit donc fleurir des champs solaires sur des terres qui auraient dû devenir ou rester agricoles, fameux débat de l'utilisation des terres pour l'alimentation ou les biocarburants... et maintenant énergie solaire.
Le hic est que l'équation est faussée puisque le tarif de rachat n'a rien à voir avec le coût de production réel ou même le besoin énergétique local. Dans bien des cas, le projet est purement spéculatif et vise uniquement à bénéficier de l'écart des coûts de production et d'achat qui rappelons-le, est imposé à l'opérateur historique qui n'a pas une volonté manifeste de s'engager de lui-même sur cette voie qu'il ne met même pas en oeuvre sur les toitures des nombreux bâtiments qu'il possède. Je préciserai même que si les centrales nucléaires disposaient d'une source auxiliaire solaire, elles disposeraient d'une énergie de secours en cas d'arrêt d'urgence avec perte des groupes électrogènes. Cela maintiendrait une part de production lors des arrêts de tranche et éviterait surtout les problèmes de refroidissement de type Fukushima, qui ont d'ailleurs déjà été rencontrés en France.

L'incitation est donc non seulement basée sur le principe pernicieux de l'appât du gain mais elle fait en plus du tort à l'esprit écologique qui devrait guider toute démarche "solaire" et même de construction. De nos jours, les couvertures solaires devraient être quasi-systématiques et être dédiées à des utilisations locales. Cela ne diminuerait pas la consommation énergétique globale mais modifierait profondément son mode de production et d'acheminement.
On sait désormais que l'habitat peut être construit de manière à consommer très peu d'énergie. Les appareils ménagers ont fait des progrès énormes en matière de rendement et l'éclairage est en train de changer de technologie. L'objectif est de rendre les habitations quasi indépendantes et de réserver la production lourde aux consommateurs critiques (industries, hôpitaux, véhicules par exemple). Mais ce n'est pas encore pour demain, car les orientations politiques n'en prennent pas le chemin le plus court !
En attendant, si vous faites le choix du solaire, faites-le d'abord pour vous, pour vos enfants. Ne comptez pas sur les avantages artificiels des incitations financières qui peuvent disparaître plus vite qu'elles ont été accordées. C'est comme un projet d'entreprise, qui doit être viable sans aucune aide ou subvention. S'il y en a c'est bien, mais si elles sont retirées, le projet doit pouvoir continuer, sinon c'est la faillite ! Pour éviter ça, le gouvernement a choisi d'impliquer les banques dans l'étude de cas des petites installations. Quand on sait comment cela se passe pour les créations d'entreprise, on peut douter non seulement de la compétence des banques, mais surtout de l'effet de leurs exigences de rentabilité. En effet, le système d'incitation français est particulièrement avantageux mais il n'est pas dit qu'il le restera, la période de transition actuelle prove déjà que des remises en causes profondes sont possibles et que certains projets en cours ou installations existantes peuvent être mis en péril car rien n'est définitivement acquis. La plus grande prudence s'impose donc.
Et on parle d'incitation ?

Nicolas.

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