Bonjour,
Nous sommes envahis par les emballages en tous genres des produits que nous consommons au quotidien.
Certes, une filière de collecte a été mise en place ( tri sélectif ), mais ce n'est pas qui en fera diminuer la quantité.
Si ces emballages sont recyclés, c'est bien, mais ce serait mieux si on n'avait pas à recycler pour ne pas avoir eu à s'en servir. Autre désagrément, ce recyclage n'est pas indéfini et il ne s'agit pas à proprement parler de recyclage. La visite d'un centre de tri des déchets est édifiante: seule une partie des déchets isus du tri sélectif est recyclée. Les métaux bien sûr, certains plastiques et quelques emballagesw composites. Tout le reste est envoyé dans un incinérateur d'ordures ménagères et ce n'est donc plus qu'une valorisation énergétique et donc une destruction de matières recyclables !
Et tout cela a un coût qui n'est curieusement pas couvert par la revente des matériaux récupérés, ni par les redevances des entreprises qui déposent leurs déchets.
Non, il faut en plus taxer l'enlèvement par le biais des communes, ce qui est plus cher en mode de tri sélectif qui multiplie les passages.
Il serait donc beaucoup plus judicieux que la collecte des emballages soit assurée par un retour volontaire, par les consommateurs ramenant leurs emballages vides aux commerçants qui les feraient repartir dans la filière déjà existante.
Car il y a effectivement double emploi. Les magasins doivent trier, les consommateurs doivent trier, mais le ramassage est séparé alors qu'il s'agit des mêmes déchets !
Lorsque l'on se rend au supermarché ( exemple généraliste ), on y va la voiture vide, qu'est-ce qui empêche de ramener des emballages vides ?
Cela présenterait plusieurs avantages:
- Moins de déchets dans les communes donc taxe d'enlèvement calculée sur le tonnage devant diminuer.
- Si diminution des volumes, diminution des passages de benne de ramassage et économie sur tout ce qui accompagne ces collectes ( carburant, coût pour la collectivité ).
- Renforcement de la filière "déchets" des réseaux de distribution, propice à une extension à d'autres concepts d'emballages non plus recyclables mais réutilisables ( on veut du durable ou pas? ).
- Coût pour les enseignes compensé par la revente de ces emballages pour éviter l'impact sur les prix de vente.
- Possibilité d'incitations commerciales par les commerçants et marques.
Je propose ici la rédaction d'un courrier-type et d'un texte descriptif du concept. Le descriptif serait consultable en ligne, le courrier type serait à imprimer par les consommateurs et à déposer dans la boîte à suggestions/réclamation à l'accueil des supermarchés. Il s'agit avant tout de sensibiliser les consommateurs au problèmes des emballages et les distributeurs aux attentes de leurs clients dans ce domaine.
La moindre des choses, serait qu'il y ait à la disposition des clients, de containers sur les parkings ou après les caisses pour que les clients s'y débarassent de déchets qu'ils ne veulent pas emmener chez eux ( suremballages ). A défaut, il faudra peut-être se résigner à des dépôts sauvages dans les galleries marchandes pour se faire entendre...
Alors, pour ou contre ?
Cordialement,
Nicolas.
Acheter chinois tue nos emplois.
Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )