ARTS & MACHINERIES

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Tracteur Kubota BX2350

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20-10-2013 à 13:27:28
Bonjour,
j’espère que Nicolas vas trouvé comment réglé cette sacré pédale HST!
Par contre les feux stop de mon tracteur continue a déconné!!!!

Aussi longtemps que mon patron fait semblant de bien me payer, aussi longtemps que je fais semblant de bien travailler!
15-11-2013 à 06:12:23
Bonjour,

Je me suis vu confier la révision des deux tracteurs dont nous suivons ici l'évolution depuis maintenant plus de 4 ans et je vais pouvoir décrire différentes interventions dans les prochains messages.

Le but de l'opération était d'éviter le transport des engins chez le concessionnaire, opération qui les immobilise trop longtemps pour le service et qui revient au final, avec la révision, autour de 1000 euros quand il n'y a qu'une vidange à faire.
On aura ici de qui s'occuper car le devis des pièces après un tour rapide des deux engins s'élèvera à + de 1300 euros, auquel il faudra en rajouter en cours de route suite à la décision de faire mieux ou à la découverte de surprises...

Je vais poster les messages dans l'ordre où j'ai fait les opérations, certaines réponses à des questions en cours s'y trouveront alors lisez bien !

Nicolas.

Acheter chinois tue nos emplois.
Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
16-11-2013 à 06:25:22
Commençons donc par l'entretien du plateau de coupe RCK48:

La dépose n'a rien de particulier, le plateau est nettoyé et posé sur cales, la manutention est ici effectuée avec un palan électrique (dont la potence est présentée sur ce forum, rubrique "métaux").
Un des couteaux a été arraché en rencontrant un fer à béton d'un poteau EDF mal coupé.

Sa vis de fixation a cassé net, à ras du taraudage. Fort heureusement, le morceau restant a pu être retiré sans problème, tout l'intérêt d'avoir des filetages gras à cet endroit (le sens de rotation les maintient appliqués en serrage). Le remplacement n'appelle aucun commentaire particulier.
Le nettoyage a révélé des cassures du métal au niveau des attaches arrière. La surface est brossée autant que possible et les cassures sont soigneusement suivies pour identifier leur trajet. Un marquage permet de bien visualiser le parcours à suivre pour la reprise en soudure à l'arc.

La cassure prend évidemment sa source au point de soudure entre la tôle du carter et l'attache. La différence d'épaisseur, et surtout la faible surface de contact expliquent que les efforts appliqués à cet endroit fragilisent le métal. L'autre attache est différente, et au lieu de rejoidre le carter à l'équerre, elle s'y applique à plat. Il y a donc plusieurs cordons de soudure sur une surface plus large qui répartit mieux les efforts. On pourrait ajouter que si des plots en élastomère étaient montés pour amortir les chocs contre le châssis, il y aurait probablement moins de dégâts.

Un des galets arrière était de travers, son support a été redressé à la massette. Ca, c'est un effet de la conduite en terrain encombré...

Enfin, la courroie, d'origine, était bien entamée: plusieurs trous au passage d'un caillou dans une poulie, et de nombreuses craquelures et des amorces de cassures très prononcées.
La difficulté dans le remplacement de cette courroie vient surtout du ressort de tension. Il ne faut pas chercher à démonter ce ressort, il vaut mieux forcer le galet tendeur à reculer en le poussant avec une barre à mine, avec précaution bien sûr, pendant qu'un assistant déjante la courroie. Idem au remontage.
La courroie est prisionnière du support de renvoi d'angle. Celui-ci doit être déposé (4 vis sur les côtés et circlip sous la fixation du couteau central). Le renvoi d'angle est solidaire de l'axe central et lorsque l'on retire l'ensemble, les roulements sont exposés. De modèles ouverts, ils sont très sensibles à la contaminations par des débris et il faut impérativement nettoyer soigneusement la proximité avant de retirer l'axe.
Il peut être utile de noter schématiquement le trajet de la courroie pour la replacer correctement.

Le déflecteur d'éjection est également remplacé suite à une cassure au niveau de la charnière, non réparable. La photo montre bien que la maximum a été fait pour prolonger son existence, mais il y a des limites ! Le remplacement se fait sans difficulté: une goupille fendue à une extrémité, on tire à l'autre avec une pince, en retenant le resort avec une autre pince. La force du ressort est raisonnable et ne pose pas de problème. Le remontage, c'est tout simplement l'odre inverse.


Chaque intervention sur le plateau s'accompagne d'un graissage, il y a sept points à traiter:
Les trois axes de couteaux, le pivot de galet tendeur, le renvoi d'angle, les deux cardans (plus leur coulisse). L'attache rapide sur prise de force n'est pas graissée mais huilée (WD40 ou huile fine).





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Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
17-11-2013 à 07:40:23
Dans un précédent message, j'expliquais être intervenu sur la tension du câble d'accélérateur. Le carénage en plastique ayant été déposé pour cela, j'ai découvert une cassure du support moteur.


Je n'avais jamais vu de cassure de ce genre à part sur des aciers à outils ayant subi un traitement thermique. Le support est en fer plat de 5 ou 6 mm d'épaisseur, la cassure part depuis un point de soudure du repère de calage. Ce qui est vraiment étonnant, c'est que la cassure ne suit pas le même trajet sur les deux faces de la pièce. Plus étonnant encore, il manque des morceaux de métal, celui-ci s'ébrêche comme du verre !
fort heureusement, la cassure, qui n'est pas récente vue l'oxydation, ne s'est pas prolongée sur toute la largeur et le support tenait encore.

Le remède serait le remplacement pur et simple car il est évident que le métal a été contaminé dès sa fabrication et que sa structure ne résiste pas aux contraintes qu'il subit. Celles-ci étant jugées relativement raisonnables, il est décidé de tenter une réparation par soudure.
La pièce déposée, la peinture est enlevée autour de la cassure et celle-ci est creusée à la meuleuse, de chaque côté sur toute sa longueur. Face à une telle complexité du parcours, il n'est pas pratiqué de trou d'arrêt.

La soudure n'a rien de particulier, elle remplit le creux pour mieux renforcer la pièce. Elle n'est évidemment pas meulée...

Pour la dépose et la repose de ce support, le moteur doît être soulevé un peu avec un cric (attention à ne pas enfoncer le carter d'huile).


On verra bien si ça résiste et combien de temps...



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Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
18-11-2013 à 05:39:52
Je reprends la dernière photo pour parler cette fois d'une opération banale: vidange et remplacement des filtres.

Ici, c'est le filtre à carburant du compartiment moteur, en protection de la pompe d'injection. Rien de particulier, les colliers de serrage des durits s'ouvrent avec une pince plate (assez large) et le collier de fixation ne demande qu'une clé de 10. Il faut par contre prendre soin de bien pincer les durits avant de débrancher le filtre car il n'y a pas de robinet d'arrêt et le carburant s'écoulerait. De même, mieux vaut prévoir un chiffon car le filtre a tendance à se vider même si on bouche une extrémité; il faut boucher les deux côtés.

Le filtre à air avait ici vraiment besoin d'être changé.

Il n'était cependant pas colmaté car passé à la soufflette de temps en temps.
Un changement à signaler: les filtres neufs sont livrés avec un petit sachet de graisse. Il a dû y avoir un changement dans la fabrication car sans graisse, le filtre ne rentre pas bien dans son logement et le couvercle ne ferme pas. On peut supposer que certains filtres d'ancienne génération ne serraient pas assez et laissaient passer des particules à leur emboîture, nécessitant un reserrage de la lèvre en caoutchouc.

La vidange n'appelle pas de commentaire particulier. Le bouchon inférieur a un filetage assez long; il ne comporte pas d'aimant pour coller les limailles, dommage. Bien penser à déboîter les bouchon de remplissage et jauge car ils peuvent empêcher l'écoulement d'une partie de l'huile.
Le remplissage nécessite 3,1 litres d'huile neuve si le filtre est changé aussi.
Le filtre est malheureusement placé à l'horizontale et on ne peut éviter de faire couler de l'huile lors du démontage. Un chiffon est impératif, ainsi que le bac de récupération en dessous car ça peut déborder quand même. L'étanchéité de ce filtre se faisant avec un joint torique, il se desserra facilement, sans clé. Ne pas oublier de huiler ce joint avant remontage. J'ai même pris soin de placer un peu d'huile dans le filtre (mais pas trop) pour que celui-ci s'imprègne se que l'huile arrive plus rapidement au moteur au redémarrage (car on repart à sec et il faut y aller prudemment).

Vient ensuite le tour du filtre à carburant qui se trouve sous le tracteur, en protection de la pompe à carburant.

La photo est très encombrée, mais on peut y retrouver le fameux filtre en suivant vers la droite la tubulure en S depuis la pompe à carburant, (qui ressemble à un filtre métallique). Même chose que pour l'autre filtre, il est important de pincer les durits avant d'extraire le filtre sinon le réservoir se vide sur vous. J'ai utilisé des pinces-étaux, réglées pour serrer modérément, pour le pas blesser les tubulures. il n'y a malheureusement pas de miracles, on se prend forcément des éclaboussures et mieux vaut se protéger et disposer de quoi essuyer et/ou absorber.
Dans les deux cas, il faut faire tourner la pompe à carburant pendant quelques instants avant d'essayer de démarrer. On entend bien les modification du régime de la pompe au passage des bulles d'air et il vaut mieux attendre qu'elles passent par le retour au réservoir plutôt que de les indroduire dans la pompe à injection.

Le circuit hydraulique n'a pas été touché, il ne s'agissait pour l'instant que de révision "moteur".




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Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
18-11-2013 à 06:08:06
Avez-vous bien observé la photo précédente ? Vous n'y avez rien vu de particulier ?
Je la remets ici pour attirer votre attention sur un détail qui ne m'avait pas sauté aux yeux même en dessous du tracteur moi-même !

Sur cette photo, vous voyez du centre vers la gauche, un arbre de transmission. Sous cet arbre, une tringlerie, c'est celle de la pédale HST, qui commande la marche avant ou arrière.
Si vous regardez maintenant un peu plus bas, entre cetee tringlerie et le filtre à huile blanc, vous devinerez un vérin à gaz qui pendouille !
Il s'est tout simplement dévissé de la chape qu l'on retrouve à ja jonction entre la tringlerie ronde et le renvoi d'angle plat.
Je n'ai eu qu'à utiliser la goupille béta pour revisser la chape puis la remettre en place.

Je vous incite cependant à faire le test suivant:
Déconnectez ce vérin, puisque la chape ne tient que par une simple goupille, et laissez-le pendre. Manipulez la pédale HST (moteur à l'arrêt). Vous constaterez que cette pédale bouge plus facilement car elle n'est plus amortie par le vérin. Dès lors, vous trouverez aussi qu'elle revient parfaitement à sa position centrale.
Le problème du tracteur qui continue d'avancer quand on lâche la pédale (hors blocage par des débris), vient donc de ce vérin amortisseur.
Sa présence, si elle pose problème, n'est cependant pas inutile: il empêche des variations trop brutales de l'avance, ainsi que des rebonds. En effet, sur un sol lisse, pas de problème, mais dès qu'il y a des irrégularités, le pied aurait tendance à bouger et à donner des "à-coups" que le système hydraulique amplifierait. L'amortisseur empêche donc l'apparition de cette situation inconfortable et dommageable pour la mécanique..
Malheureusement, c'est amortisseur contrecarre les ressorts de rappel en position neutre, quand ils sont le moins efficace. C'est bien ce que je suspectais mais je n'arrivais pas à l'expliquer correctement. La solution de Kubota n'est donc pas parfaite mais j'imagine que c'est un choix entre deux situations qui s'est porté sur la moins mauvaise.

A noter, j'emploie le terme de vérin à gaz, incorrect dans ce cas où il s'agit vraiment d'un amortisseur puisqu'il reste dans la position qu'on lui donne. Cette différence est intéressante car justement, l'emploi de deux vérins en opposition formerait en même temps ressort de rappel ET amortissement. Le problème est que la défaillance d'un des vérins serait dangereuse et des ressorts de rappel ne suffiraient pas à empêcher le tracteur de partir tout seul...
Pas si simple, n'est-ce pas ?

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Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
21-11-2013 à 05:27:46
La mécanique continue, avec le remplacement d'une rotule de direction qui a trop de jeu (on la voit "pomper" à chaque action sur le volant). Pour être plus précis, il s'agit de la rotule droite en bout de tige de vérin.
Curieusement, alors que la rotule coudée avait déjà été commandée seule précédemment, cette fois, pour la rotule droite, les deux ont été livrées assemblées. J'ignore donc si c'est un lot systématique ou une erreur de commande/livraison et si la rotule droite peut être obtenue séparément.

La première surprise vient du fait que pour desserrer la rotule de la tige de vérin, il faut immobiliser celle-ci car elle tourne librement. Il est particulièrement difficile d'utiliser les misérables méplats présents à une extrémité de la tige.

Il n'y a pas d'autre choix que de meuler la tige au même endroit pour élargir ces plats afin d'utiliser une clé plate pas trop épaisse.
Si les méplats peuvent suffire au montage, il n'en est pas de même pour le démontage des rotules, car le frein-filet est alors pris et demande bien plus de force pour le décoller. C'est peut-être prévu pour des économies à la fabrication mais c'est un handicap pour la maintenance...

La rotule coudée est également déposée et se révèle finalement abîmée (soufflet déchiré) et est donc remplacée par l'ensemble reçu.

Le problème est le réglage de la biellette car le parallélisme est affecté par la longueur du filetage entre les rotules. Ne connaissant pas les valeurs de réglage du pincement, je n'ai pu que remettre la valeur relevée avant démontage (repérage du centre de la rotule coudée et mesure au mieux jusqu'à l'intersection axe/face de tige du vérin.
Le risque est une usure rapide des pneus, qui seront donc surveillés de près. Si quelqu'un trouve l'information sur le réglage du parallélisme, je suis preneur, alors merci d'avance de poster ici.

Nicolas.

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Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
22-11-2013 à 04:40:53
Pendant que la rotule est démontée, j'en profite pour m'occuper de la fixation du vérin de direction. Celui-ci bouge à chaque action sur le volant, non seulement en longitudinal, mais aussi en transversal.

Le vérin est maintenu par deux supports aux extrémités de son tube. Il suffit d'enlever 2 vis pour déposer chaque support. Le vérin doit être retenu par un cric.

Derrière chaque support se trouve in circlip qu'il faut changer aussi.

La raison en est simple: tout cela est usé et présente un jeu excessif.

Les supports droit et gauche sont différent. Celui de gauche comporte une fourche prenant appui sur le bossage de raccordement du vérin pour empêcher le tube de tourner et d'arracher le flexible.
On peut voir à quel point les circlips ont creusé leur empreinte dans les supports.
Le remontage ne pose pas de problème, juste dans l'ordre inverse du démontage. Il faut bien entendu dévisser une rotule de chaque côté pour cette opération.

Le point critique:
La conception de cette fixation n'est pas mauvaise mais sa réalisation laisse à désirer. En effet, les supports neufs semblent s'ajuster mieux que les anciens mais ce n'est qu'une illusion donnée par l'épaisse couche de peinture. Dès qu'elle sera usée, le frottement métal/métal reprendra son travail de sape. D'ailleurs, cela ne tardera pas car même avec la peinture, il y a du jeu. Le constructeur semble ignorer les notions de chaîne de cotes et les bases de l'ajustage des assemblages.

Des propositions:
- Pour le fabricant, il n'y en a pas des masses, il faut un alésage des supports ajusté au diamètre du tube de vérin. Quitte à devoir gratter la peinture pour permettre le montage. Le jeu n'est pas tolérable à cet endroit. D'autre part, le positionnement des gorges pour circlips devrait être déplacé très légèrement pour qu'ils soient en appui serré entre les supports.
- Pour les utilisateurs, sachant que le fabricant ne risque pas de bouger, il y a une solution qui demande un peu de travail mais qui régle le problème définitivement. Il suffit de recharger par soudure à l'arc les portées usées. Dans l'idéal, la surépaisseur est ensuite reprise en rectification pour les faces et à la tête à aléser sur fraiseuse pour les alésages. A défaut, il est toujours possible de retoucher l'alésage à la lime et la face à la meuleuse. Ce travail évite l'achat de supports neufs qui n'apportent pas grand chose au final.

Nicolas.

Acheter chinois tue nos emplois.
Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
24-11-2013 à 17:24:42
Bonjour,

De passage, avec le niveau qui baisse toujours.
Pour le réglage du pincement, on trouve toutes les données dans la notice d'ATELIER dont j'ai mis le lien le 13 sept dernier.
Elle est en anglais, mais pour une traduction ponctuelle un traducteur comme googletrans suffit, les dessins font le reste.

Lien Notice.
www.kubota.cz/data/manualy/bx-2350-wsm-en.pdf

Pour trouver les valeurs de réglage du parallélisme qui s'appelle Toe-in en anglais, ceci parmis les 372 pages, faire une recherche lorsque cette notice est ouverte avec adobe reader, avec un CTRL + F frapper toe dans la fenêtre de recherche.

Ce qui est étonnant c'est qu'on trouve deux valeurs : une de 0 à 5 mm aux pages 38 200 205 et une de 0 à 10 à la page 203.



KAWAZX9R ==> Il y a une explication page 35 pour le réglage du point neutre de la pédale HST, mais il ne semble pas correspondre à ce qui est en place sur le BX2350.

A bientôt !




30-11-2013 à 12:48:04
Bonjour, je me présente,Zeclaw 34 ans, je possède depuis 2 jours un BX2350D acheté neuf.
Tout d'abord,félicitations pour ce sujet bien traité et super utile pour les nouveaux comme moi...je ne manquerai pas d'échanger les infos et retours d'expérience de mon tracteur.
Je viens vers vous aujourd'hui car j' ai acheté,avant de recevoir mon BX,un collecteur à gazon avec vidange en hauteur de marque MORGNIEUX (d'occasion) avec un plateau central de 137cm à un jardinier qui arrête son activité; Hors je suis incapable d'atteler ce collecteur sur mon BX.
Ce matériel m'a été livré par le vendeur,attelé à son BX, je n'ai pas été assez curieux lors du dételage et maintenant je suis coincé car:

Quand on actionne le relevage, on relève le plateau central mais aussi les bras du 3 points...Les bras relèvent à fond en haut avant que le plateau de coupe ne se relève, alors il est impossible d'atteler le collecteur...
Je ne sais pas si je suis assez clair,pas évident. Je vois qu'il a laissé de barres réglables en longueur avec le collecteur, il doit falloir certainement les fixer sur les bras du 3 points mais pour les connecter où après? sur le 3eme point du haut? mais comment lever le collecteur de ses béquilles alors après? je suis complètement perdu alors si par hasard quelqu'un a été confronté à ce type d'outil ou connait la réponse, je suis preneur.
Merci.
30-11-2013 à 16:48:45
Bonjour,

Tout d'abord, bienvenue sur ce forum et merci d'y participer.

Le relevage trois points des tracteurs est un ensemble de points de fixation, deux en basn un en haut entre les deux premiers. L'attache des points bas est généralement assez évident et ne pose pas trop de problème. Par contre, le bras suéprieur est celui qui règle l'inclinaison de l'accessoire monté. Il est donc réglable grâce à une vis à filetages inversés; quand on maneouvre la partie centrale, elle s'allonge ou se raccourcit. Tout cela doit se monter avec des axes lisses et des goupilles.
Je n'ai malheureusement pas de photos sous la main car les relevages arrières ne sont pas utilisés de mon côté. Je pourrai en faire prochainement si besoin, mais uniquement côté tracteur, car je n'ai pas de collecteur.

Si le montage est OK mais qu'il y a quand même un problème de décalage entre les relevages ventral et arrière, il y a un réglage de tringlerie vers la roue arrière gauche, c'est décrit dans un message d'il y a quelques temps...
Avec un tracteur neuf, il doit y avoir une documentation, quasiment un livre, qui donne pas mal d'infos utiles, il est bien de le potasser un peu pour bien connaître l'engin, ce n'est pas du temps perdu.

Bien cordialement,
Nicolas.

Acheter chinois tue nos emplois.
Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
30-11-2013 à 18:15:07
Merci pour votre réponse, j' ai très bien compris comment fonctionne le 3 points, le problème était juste qu'avec le collecteur à gazon, est fourni 2 barres en fer réglables en longueur qui à priori se fixent sur les 2 points du bas(bras inférieurs) et le point du haut(tirant supérieur).
N'ayant jamais réussi à les monter sans qu' elles ne touchent les tiges de levage (qui soutiennent les bras inférieurs), j' ai décidé d'atteler en "classique" avec les bras inférieurs et le tirant supérieur.
Résultat: pour pouvoir relever le plateau ventral,je dois obligatoirement relever le collecteur à gazon en premier puisque d'origine, le relevage fonctionne ainsi.
Je pensai que cela provoquerait un soucis d'inclinaison car à vide les bras inférieurs allaient très haut, mais non, ça fonctionne.
Ces deux barres doivent quand même servir à quelquechose mais là, je sèche, j' ai tout essayé...

Le plateau ventral acheté d'occasion a tenu 5 minutes avant que ça fume!! j' ai démonté et une courroie a rompu,l'autre est malade.Je suis donc bon pour commander un jeu de courroies. (pas grave c'était en prévision) par contre j'espère que c'est juste l'usure...on verra

Le tracteur à peine mis en marche, je remarque une fuite sous le pont arrière. Le niveau était à moins que mini , j' ai rajouté 1,5l de fluide de transmission. Tracteur ramené en concession et réponse: "on n est pas dedans...on teste pas avant" chapeau les mecs!!!
Fuite soit disant réparée,ça serait au niveau du relevage que quelquechose n' était pas serré...ça ne perd plus mais il y a toujours une goute qui pendouille...affaire à, suivre.
Je précise aussi que j'ai un chargeur frontal LA243, qui pour le coup m'a bien servi à déplacer l' équivalent de 6 camions de terre en 4h...efficace comme outil.
Je possède également un broyeur à fléaux géo de 1m de large, que je n' ai pas testé encore avec le BX car je dois d'abord modifier la longueur du cardan.

Pour terminer, j'ai bien sûr le manuel d'utilisateur que j' ai déjà lu 3 fois, si quelqu'un a besoin d'infos, il n'y a qu'à demander.
Je reste donc dans le flou avec mon histoire de collecteur à gazon et ses fameuses barres ...

Merci encore à vous, à bientôt alors!
01-12-2013 à 06:30:00
Bonjour,

J'ai oublié: merci Venturi pour l'info sur le pincement et comment chercher des infos dans la doc.
Pour le problème de baisse du niveau d'eau, il est fait mention dans la doc du tracteur qu'il est sujet à un phénomène d'évaporation et qu'il faut faire le niveau régulièrement. Ce n'est donc pas forcément signe de défaut mécanique. Pourquoi certains tracteurs consomment plus d'eau que d'autres, je ne sais pas. J'ai effectivement un engin qui évapore plus que l'autre mais d'assez peu et je le retrouve souvent avec sa grille de protection du radiateur encombrée par de l'herbe. Ca c'est un point critique: cette grille doit être surveillée de près. Le lien avec la température extérieur est par contre évident, la consommation d'eau en période froide est beaucoup plus faible qu'en été, ce qui favorise l'hypothèse de l'évaporation plutôt que celle d'une fuite.

Nicolas.

Acheter chinois tue nos emplois.
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01-12-2013 à 07:00:08
Re,

Pour Zeclaw:
Il est plutôt difficile de répondre sans savoir à quel matériel on a affaire. Des photos seraient bien plus parlantes. La procédure pour ajouter des photos est particulières: elles doivent être hébergées en ligne et le lien copié dans le message et surligné, cliquer sur l'icône image.
Au moins une référence de marque et modèle de bac pour pouvoir rechercher de quoi il s'agit.
Pour les accessoires adaptables d'autres marques, je suggère d'ouvrir des sujets séparés, toujours en précisant marque et modèle dans le titre pour faciliter la recherche et la lecture pour les autres utilisateurs (bac, plateau de tonte et broyeur).

Pour le coup de la fuite, je crois que c'est déjà arrivé (voir messages précédents), et il faut être très vigilant sur ce point. Les concessions ont effectivement tendance à "expédier" pour les livraisons et ne procèdenet pas toujours aux vérifications nécessaires. Pour des problèmes de ce genre, ne surtout pas hésiter à faire jouer la garantie jusqu'à réparation satisfaisante. Pour la trace d'huile résiduelle c'est peut-être dû à un resserrage sans démontage/essuyage. Là encore, une photo serait utile pour montrer l'endroit à surveiller.

Pour l'histoire des barres du relevage, je devrai me renseigner. Il m'arrive de voir des montages différents mais ce n'est pas mon métier et je devrai demander dans quelles conditions elles sont nécessaires. C'est parfois spécifique à des conditions d'utilisation liées à l'accessoire lui-même, ou des options pour compatibilité...
Le relevage est normalement simultané ventral/arrière. Le réglage dont je parle agit sur la hauteur finale du ventral en position haute, j'ai cru comprendre que c'était pour adapter en fonction de la hauteur des points de fixation du plateau (construction différente d'une marque à l'autre).

L'usure des courroies, outre le vieillissement naturel, vient des corps étrangers qui se font prendre entre la courroie et la poulie. Les projections sont nombreuses et les déflecteurs ne peuvent pas tout arrêter.

A bientôt,
Nicolas.

Acheter chinois tue nos emplois.
Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )
02-12-2013 à 11:46:18
Bonjour, je me présente très rapidement, je suis l'heureux propriétaire d'un BX 2350 acheté neuf il y a cinq ans maintenant. Je voudrais d'abord féliciter et remercier Nicolas pour ce forum, une vraie mine pour les novices comme moi. Maintenant je vais tenter d'apporter une réponse à la question que se pose zeclaw au sujet du montage de son bac à herbe. Mon BX 2350 est équipé d'un dispositif similaire inventé par mon forgeron préféré. Le but de la manoeuvre est d'éviter que les deux relevages ne fonctionnent simultanément, bien qu'il ne s'agisse que d'un seul. Il faut déposer les tiges de relevage, elles ne serviront pas dans ce cas. Il faut juste garder les fixations inférieures et le troisième point. Les barres perforées servent à relier le bas du bac au troisième point de part et d'autre de sa broche. Le bas de ces barres est fixé à la broche du bac à herbe à l'intérieur des bras de relevage inférieurs. Ces barres doivent aussi servir à règler l'horizontalité du bac.
J'espère avoir été clair. Quand il a fallu que je démonte le mien j'étais dans la même situation, et le remontage est pire. Mon bac pèse 230 Kgs à vide ! Seul c'est une galère, à deux c'est beaucoup plus facile.
Si des questions subsitent j'y répondrai avec plaisir, bonne journée,
Bertrand.
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