Bonjour,
Je vous présente une débroussailleuse assez répandue dans le milieu "paysagiste": la Stihl FS400.
J'ai eu l'occasion d'en essayer une neuve et d'autres déjà en service, voici quelques remarques.
Voici l'engin neuf. Je ne mettrai pas ici ses caractéristiques techniques, c'est le boulot du fabricant et de ses distributeurs. D'emblée, ça fait sérieux: la construction semble robuste, la conception est efficace. Le bloc moteur compact et la transmission des commandes intégrée réduisent les câbles qui s'accochent pendant le travail en zone encombrée. Le fait est qu'à moins d'opérer dans un espace restreint, on ne s'accroche pas avec cette machine.
Le bloc moteur est compact et très bien cartérisé. Le pot d'échappement est particulièrement bien entouré et il faut vraiment faire exprès pour le toucher. Aucune brûlure accidentelle n'est à craindre, pas plus que de déformation du carter plastique, car celui ne chauffe absolument pas, même après plusieurs heures d'utilisation intensive, grâce à une ventilation puissante. Les ailettes du carter d'entrée d'air, au niveau du lanceur se salissent donc immédiatement tant elles avalent de l'air en quantité. L'orifice de sortie du pot ( en haut à droite ) ne dépasse pas du carter et envoie les gaz vers l'arrière pour les éloigner, ce qui est mieux que de les envoyer vers le bas où ils stagnent près de l'utilisateur...
La bougie est parfaitement protégée par un capot qui sert d'appui lorsqu'on retourne la machine pour la poser à l'envers posée sur le moteur et les poignées lors des opérations sur la tête.
Le réservoir n'en profite pas pour se vider car il est parfaitement étanche en toutes positions ( et pourtant il y a bien de l'air qui y rentre pendant le fonctionnement du moteur ! ).
Un petit bouton, en haut, milieu, sert à décomprimer le cylindre pour le "dénoyer": dispositif très efficace qui se réarme tout seul et permet de redémarrer en quelques secondes.
Le lanceur est très souple les coups secs sont très rares, inexistants si on cale bien la machine avec le pied. Par contre, dans le vide c'est vraiment pas gagné. A l'inverse, moteur chaud, ça repart en tirant à peine 20cm ( bon d'accord, c'est neuf, mais les deux plus anciennes n'en sont pas loin ).
Non visibles sur la photo, de l'autre côté, la bulle souple d'amorçage, et la commande de starter. La bulle remplie indique que le carburant arrive au cylindre, le starter ne sert vraiment qu'à démarrer, il faut le fermer assez rapidement.
La tête: celle livré d'origine sur la machine neuve ( juin 2009 ) m'a été annoncée comme la seule livrable désormais par le vendeur. Signalons au passage que la conception de cette débroussailleuse a déjà quelques années. Le fil est stocké dans une bobine à double logement d'une bonne contenance, la sortie se fait moteur arrêté, en soulevant le rebord pour passer le cran sur ressort puis on tire les fils pour les aider à sortir. C'est mieux que la génération précédente qui obligeait à déserrer l'écrou central. Pas ou plus de dévidoir automatique. Le démontage de la tête pour remplacement par un couteau se fait en introduisant un tournevis dans un orifice sur le dessus pour le blocage.
Le carter en plastique résiste très bien aux projections d'herbes et cailloux ainsi qu'au transport. A l'origine, il comporte une extention en plastique noir sur le dessous, qui vient à hauteur du fil et qui présente une lame métallique qui coupe ce dernier au diamètre voulu. En bon Français indiscipliné, je l'ai démonté pour pouvoir sortir plus de fil... Attention, c'est relativement risqué car le carter orange se trouvant alors au dessus du fil, les projections deviennent importantes. On ne peut espérer pouvoir sortir que 3 ou 4 cm de plus par brin, au delà, les fils sont trop souples et même à la vitesse maxi, ils s'enroulent autour de la tête s'ils rencontrent un obstacle trop dur. Sinon, dans cette configuration, on peut traiter une largeur dans les 50cm, pas pour très longtemps à cause de l'usure du fil, mais c'est toujours ça de gagné.
En tout cas, le fil rouge livré d'origine est une merde, il casse de peur devant de simples chardons, à remplacer avant même de finir la bobine pour ne pas perdre trop de temps.
La poignée de commande porte un contacteur double de sécurité et un sélecteur marche/arrêt. La gâchette est très souple, j'ai tendance à accélérer involontairement lors des mouvement de droite à gauche.
Je regrette par contre que le guidon soit d'un seul tenant, j'aurai bien aimé pourvoir régler séparément l'inclinaison des poignées car je n'arrive pas à trouver de position qui reste confortable lors d'utilisation prolongée.
Sinon, le serrage est très efficace, rien ne bouge ni se dérègle malgré tous les retournements pour sortir du fil.
Le reste prochainement...
--Message édité par le 24-07-09 à 19:05:42--
Acheter chinois tue nos emplois.
Mon avatar: Doc Brown, l'inventeur fou de Retour vers le futur ( Christopher Lloyd )